Junko, Taku Sugimoto et Aymeric Hainaux

Entrée libre - Jauge limitée

Les Abattoirs et le label Isola Records proposent un jeudi axé sur les musiques aux frontières du concert et de la performance. Rituels pour l’émergence d’une poésie radicale au geste, au cri et au silence. Une soirée qui se prolonge à la Maison Salvan...

les Abattoirs - Auditorium
Taku Sugimoto

Junko et Taku Sugimoto, deux figures majeures de la scène japonaise des musiques extrêmes et Aymeric Hainaux, poésie sonore.

JUNKO (Poésie brutale pour voix seule, JP)
Cri extrême incarné dans un corps de femme fluette, se tenant devant nous. Pas d’instrument, pas d’effet, immobile face au micro, comme détachée de sa voix. Junko, ex-chanteuse du groupe noise japonais Hijokaïdan (’70, ’80), expulse un chant totalement libre et hors d’atteinte, une déchirure dans des aigus inhumains, tenus au seuil de la souffrance auditive.

TAKU SUGIMOTO (Guitariste, quêteur du silence extrême, JP)
Sugimoto a fait partie de la scène Onkyo (qu’on pourrait traduire par "musique pure") au début des années 2000, qui s’inscrit dans une esthétique du presque rien, du silence et de l’enlèvement de matière. La musique de Sugimoto est une longue étoffe de silence et de fragments de notes. Ici, les sons semblent avoir disparu, laissant place à d’immenses pauses où les bruits extérieurs viennent alimenter ce qui est en train de se passer.

AYMERIC HAINAUX (Beatbox pas hiphop pour un sous, poésie sonore, FR)
Aymeric Hainaux est un artiste beatboxer dont l'approche musicale, impulsée par le souffle, est attentive au geste et à l’émotion. Pas de boucle, action en direct uniquement. Sa musique vient de l'intérieur et s’exprime avec urgence ; la voix, le silence, la tension musculaire, les jaillissements de furie célèbrent l'immédiateté de l’instant présent.

Dans le cadre des Jeudis des Abattoirs et avec le soutien de :