"Bruno, l’âne et les papillons"

Performance déambulatoire qui sera réalisée par l’artiste français Olivier Leroi.

les Abattoirs

Un très beau projet artistique d'Olivier Leroi réalisé le long des chemins et routes entre l’Ariège et la Haute-Garonne, entre Le Mas-d’Azil et Toulouse.

Il s’agit d’ une performance déambulatoire qui sera réalisée par l’artiste français Olivier Leroi entre Le Mas-d’Azil et Toulouse, sur une proposition de Caza d’oro, Centre de Recherche, de Création et de Diffusion d’art contemporain Résidences d’artistes dont le siège est au Mas-d’Azil, Centre d’art Membre du Réseau Régional d’Art Contemporain, œuvrant dans le cadre du festival "Le Printemps de Septembre".

L’artiste Olivier Leroi y présente donc une performance déambulatoire fictionnelle intitulée "Bruno, l’âne et les papillons" , le film de cette déambulation et de ses haltes en 5 communes sera montré au musée de la Préhistoire du Mas-d’Azil et aux Abattoirs.

 

Performance  à voir sur les chemins et routes entre :

- Le Mas d’Azil et le Carla Bayle le 25/9/2012 (Halte au Carla Bayle)

- Le Carla Bayle et Lézat sur Lèze le 26/9/2012 (Halte à Lézat sur Lèze)

- Lézat sur Lèze et Beaumont sur Lèze le 27/9/2012 (Halte à Beaumont sur Lèze)

- Beaumont sur Lèze et Pins Justaret le 28/9/2012 (Halte à Pins Justaret)

- Pins Justaret et Toulouse le 29/9/2012

- Performance finale à l’arrivée le 29/9/2012 à 18h à les Abattoirs – FRAC Midi- Pyrénées à Toulouse

 

"L’âne porte sur son dos une grande cage, ce qui a la forme des pionniers du Far West, elle contient des papillons vivants. Le conducteur de l’âne, Bruno pourrait être vêtu d’un costume dont l’encolure se termine par une cage sphérique qui contient aussi quelques papillons vivants.

Ce convoi s’arrêtera après un cheminement journalier dans des villages choisis et qui se trouvent sur l’itinéraire en question puis repartira le lendemain après avoir dormi sur place. L’arrivée à Toulouse se fera samedi 29 septembre, week-end d’inauguration du Festival, sur le parvis aux Abattoirs à 18h avec qui sait un lâcher de papillons.

Dans l’esprit de "première neige au pays dogon" et de la "brigade de Chambord" cette déambulation active un processus d’apparition, d’émerveillement, de détachement de la compréhension, du jugement : laisser entrer en soi l’effet de sidération. Le comédien ne joue ni ne fait un spectacle le soir dans les villages, c’est un transporteur de possibles, il a une mission !

C’est aussi un révélateur des lieux qu’il traverse, l’imprévu et les rencontres font partie du voyage. La réalisation d’un film et de photographies seront le témoignage de ces moments qu’auront ratés les spectateurs absents.

Bien que pour moi la notion d’histoire soit très floue je pense plutôt à la mémoire, aux mémoires. On peut ainsi se souvenir de choses qu’on n’a pas vraiment vécues comme des transports de papillons du pays des grottes. Papillons qui n’y sont d’ailleurs jamais représentés, transport dans l’espace et dans le temps d’une question donc !

L’espace poétique dans lequel se trouve cette proposition devient un contrepoint de cette notion d’histoire puisqu’elle se situe hors du temps et entre en résonance avec la mémoire mais sans validation chronologique.

J’ai envie d’être le premier spectateur, de voir comment ça marche (si ça marche) et surtout de voir la tête des personnes croisées sur le chemin."

Olivier Leroi